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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 09:05





Bonjour les amis,

 

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, après l’enthousiaste accord de publication de mon tome 3, ce sont les ventes des précédents opus qui grimpent.

Tandis que les chiffres de « Chefs-d’œuvre meurtriers » ont doublé sur le dernier trimestre,

« Argenteuil, c’était un accident… » est tombé en rupture de stock.

 

A ce titre, l’éditeur le réimprime pour la quatrième fois !



Je peux vous garantir que ça fait partie des meilleures nouvelles à recevoir, pour un auteur.

Ça signifie que les lecteurs apprécient, qu’ils en parlent autour d’eux et que la demande chez les libraires reste constante.

 

De toute façon, le verdict du public est le seul « baromètre » vraiment palpable.

Si les gens aiment, ils achètent…

Sinon, vous êtes mort et vous pouvez retourner planter des choux en Auvergne, tout le monde s’en fout !

Vous voyez, la règle est simple.

Cruelle, mais simple !

 

Donc, quand mon éditeur me téléphone et me dit : « Il n’y en a plus, je réimprime », c’est mieux que du Mozart.

C’est un peu comme :

-          Retrouver un billet de cent euros oublié au fond d’une poche.

-          Apprendre que finalement vos beaux-parents ne pourront pas venir squatter chez vous dix jours à Noël sous le prétexte fallacieux de « voir leurs petits enfants ».

-          Tomber sur le courrier annonçant le licenciement sans indemnité de votre patron pour « comportement agressif avec ses subordonnés ».

-          Trouver une place pour se garer dans Paris, en moins de deux heures.

-          Pour les filles : être invitée au restaurant et recevoir plein de cadeaux et de fleurs à la Saint Valentin.

-          Pour les garçons : découvrir que votre compagne se moque de la Saint Valentin et qu’elle trouve ça (à juste titre) purement commercial.

-          Apprendre aux infos que la SNCF, la RATP et Air France ne pourront exercer dorénavant leur droit de grève que la nuit, entre 2h00 et 4h00.

-          S’entendre réclamer 15 euros à la caisse de Carrefour au lieu des 150 réels de camelote qui garnissent votre caddie (vachement rare !)

-          Entrer dans un bureau de poste et trouver un guichet libre. (encore plus rare !)

-          Recevoir un héritage à six chiffres d’un oncle inconnu. (tellement rare que c’en est énervant !).

-          Apprendre que vos voisins bruyants déménagent et sont remplacés par une gentille mamie qui ne regarde pas la télé et passe ses journées à lire dans un silence religieux.

-          Ouvrir un courrier du centre des impôts annonçant que suite à de nombreuses erreurs survenues dans leurs calculs au cours des dernières années, vous allez être re-crédité de 25 000 euros. (mais là, c’est tellement improbable, qu’il vaut mieux spéculer sur le coup de l’héritage de l’oncle !)

-          Gratter un ticket de la « Française du vol » et découvrir autre chose que : « perdu, essaie encore, bouffon ! »

-          Vous entendre dire au labo que vos analyses sont parfaites, que vos taux de glycémie et de cholestérol sont absolument formidables et que vous pouvez manger et boire tout ce que vous voulez sans qu’on vous casse les pieds.

-          Voir un jour votre ado de fils rentrer à la maison en costume et qu’il vous annonce : « papa, maman, j’ai renoncé à la drogue, à l’alcool, à ma console de jeux, à mon baladeur MP3 et à mon look gothique pour me consacrer à mes études avec sérieux. Dorénavant je vais vous aider au ménage afin de vous soulager  » (très rare aussi !)

 

Bref, assez déconné !

Vous avez compris le principe, je pense !

Donc, en conclusion, c’est cool de voir un de ses bouquins réimprimé pour la quatrième fois.

Bien, sûr, une seule ligne aurait pu suffire pour vous l’annoncer.

Mais c’est plus fun comme ça, isn’t it ?

 

A bientôt les amis.

Biz à tous

 

Pascal

Qui fait bosser les imprimeries

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7 août 2007 2 07 /08 /août /2007 14:03

 

 

Bonjour les amis,

 

 

 

De nombreux lecteurs m’ont demandé qui était Christian Sainclair.

Un nouveau commentaire d’un internaute appelé « Radrad », vient de reposer la question.

 

Donc voilà :

 

Lorsque j’ai créé le héros de « Argenteuil, c’était un accident », je vous rappelle que j’avais dix-sept ans. Je voulais un héros qui soit le rassemblement de différents personnages de fiction mais aussi de la réalité.

 

Pour la fiction, je me suis inspiré de deux, voire trois personnages différents :

 

Pour le prénom, Christian :

Je fais référence à « Chris » de l’excellent western : « les sept mercenaires ».

A l’écran, il est interprété par l’excellent Yul Brynner.

Le personnage est déterminé et efficace. Il est calme, presque froid mais fiable et sympathique. Ce que devient Christian dans la seconde partie du livre.

 

Pour Sainclair, c’est un hommage à ma série culte « Amicalement vôtre ».

Danny Wilde (Tony Curtis), sonnait trop Américain.

Quant à « Brett » Sinclair, le prénom n’était pas utilisable non plus.

J’ai donc pris « Sinclair », et j’y ai ajouté un « A », histoire de ne pas tomber dans le plagiat.

J’adorais (et adore toujours) cette unique saison des aventures de Brett Sainclair, Danny Wilde et du juge Fulton.

J’étais tout gamin avec une télé noir et blanc quand j’ai découvert la série.

Cette apologie des contraires et le cocktail explosif entre Wilde et Sinclair reste un modèle de référence. Pour moi, les deux joyeux lurons représentaient l’idéal masculin absolu.

 

Donc c’était un hommage, vous le voyez, à deux personnages (trois en fait), formant une espèce de conglomérat qui peut paraître étonnant ou disparate, mais qui me semble complémentaire par les valeurs qu’ils partagent :

-         Loyauté

-         Honnêteté

-         Sens du devoir

-         Sens de l’Amitié (avec un grand « A »)

-         Détermination et efficacité

-         Engagement

-         Humour (surtout pour Danny Wilde).

-         Respect d’une certaine moralité et d’un certain sens de l’honneur.

 

Par définition, un héros, même s’il n’est pas parfait se doit de regrouper un certain nombre de qualités. Même si les failles et les défauts le rendent plus humain, c’est quand même sympa qu’il ait bon fond.

Qui voudrait d’un héros fourbe, menteur, sans moralité, etc. ?

 

Pour la réalité, c’était facile : inutile d’aller chercher très loin, il y a beaucoup (symboliquement) de l’auteur dans ce petit gars : en clair, moi ! J

Le « moi », de quand j’avais dix-sept ans.

Avec mes enthousiasmes, mes excès, mes idéaux, etc.

Christian pense comme je pensais à l’époque.

Il affronte les situations comme j’imagine que je l’aurais fait en pareilles circonstances.

 

Bien entendu, tout cela est extrêmement idéalisé.

C’est forcément une vision romanesque et romantique de « celui qu’on voudrait être », si on possédait une baguette magique.

 

Mais c’est le bon côté de l’écriture : on peut sublimer la réalité sans déranger personne.

C’est comme une projection de soi, mais sans les aspérités déplaisantes de la réalité.

Celles-là, on les laisse aux « méchants de l’histoire ».

Car finalement, (c’est reconnu en psychologie), il y a un morceau de l’auteur, de son vécu et de son histoire dans chacun des personnages qu’il crée.

 

Le boulot d’écriture va consister ensuite à répartir qualités et défauts (ceux dont on a conscience ou pas) dans les différents personnages et à les saupoudrer au fil de l’histoire.

On peut ainsi mettre en avant telle qualité ou tel défaut de manière plus prononcée chez un protagoniste particulier de l’histoire. On répartit tout ce qu’on est, tout ce qu’on aime (et ce qu’on n’aime pas) sur l’ensemble de la « distribution ».

 

Un peu comme une salade de fruits qu’on va saupoudrer de sucre.

Même après avoir mélangé, certains fruits resteront plus sucrés que d’autres et d’autres seront acides malgré tout.

 

A la finale, la salade de fruits sera bonne et rafraîchissante !

Et c’est ça qui compte le plus !

 

C’est donc un savant mélange d’ingrédients de base et un dosage précis d’épices qui lui apporteront la saveur finale et globale…

 

Voilà, vous savez tout !

 

Biz à tous

 

Pascal

Cuistot de la plume

 

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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 06:59

 

Bonjour les amis,

 

On me demande tout le temps pourquoi j’ai choisi le genre du « polar », plutôt qu’un autre.

 

Et bien, en réalité, je n’ai pas vraiment choisi.

C’est davantage lui qui s’est imposé à moi comme une évidence que l’inverse.

 

Quand j’ai commencé à écrire « Argenteuil, c’était un accident… », je me suis concentré sur l’incendie qui sert d’ouverture à l’histoire.

 

Ensuite ça a glissé lentement puis ça s’est accéléré.

Comme un ballon qui roule sur un flanc de montagne.

 

Je voulais écrire quelque chose de divertissant.

J’en avais marre de lire des romans gonflants dans lesquels je m’ennuyais.

Des bouquins, où il faut attendre cent pages pour que les personnages soient vaguement posés. Avec un auteur qui se gargarise avec un vocabulaire alambiqué et une structure chiante à s’immoler aux brocolis bouillis. Tout ça pour se la raconter, sans même imaginer que derrière, il y a des lecteurs au bord de l’indigestion…

 

Moi, je voulais faire du « pas chiant ».

 

J’ai donc décidé d’écrire un truc que j’aurais envie de lire. Avec des rebondissements, de l’action, de l’émotion et de l’humour.

Un truc sympa et cool, quoi ! J

 

D’ailleurs, ce premier livre est en réalité un roman noir.

La différence avec un « policier » est simple :

 

Dans un « policier » (comme le sera mon tome 2), il y a les flics d’un côté et les truands de l’autre. Ensuite l’auteur se place dans le camp de son choix et fait gagner celui qu’il veut…

 

Dans un « roman noir », rien de tout ça. On prend une personne ordinaire, on la projette dans une situation inhabituelle et dramatique et on « regarde » comment elle va se débrouiller. Les flics et truands ne sont que secondaires.

 

De toute façon, les deux genres se rejoignent et sont complémentaires.

En général, on balance tout dans le même sac sous l’appellation « Polar ».

 

Le bon côté de ce genre, c’est qu’au niveau langage, on bénéficie d’une grande liberté.

Argot, expressions familières ou grossières ne choquent personne.

C’est (dans les dialogues) très réjouissant et une vraie bouffée d’oxygène.

 

En plus, comme j’écris pour divertir. Je suis à fond dans l’histoire sans me préoccuper de messages philosophico-grandiloquents et qui fâchent, en général.

Tels que : politique, religion, prises de positions guerrières, etc…

 

Tout ça = rien à foutre !

 

On est là pour rêver et s’évader. Pas pour se prendre la tête.

Ce qui me va très bien.

On peut même balancer des petites réflexions sur ce qui nous gonfle dans la vie quotidienne : très cool !

 

La contrepartie est difficile.

Il y a un prix à payer.

Le policier est un genre exigeant.

Comme le disait mon maître à penser, Frédéric Dard :

« Il faut crocheter le lecteur par le colbac dès la première ligne et ne plus le lâcher jusqu’au mot fin ! »

 

Et bien toute la réussite de l’exercice est liée à ça.

Captiver le lecteur et ne pas le laisser respirer.

C’est un vrai travail.

Tant au niveau structure et syntaxe qu’au niveau du découpage de l’histoire et de la mise en place des scènes.

Mais c’est vraiment un bonheur quand on aime ça…

Le style et la fluidité font le reste…

 

Donc, j’ai opté pour ce genre, même si j’écris plein d’autres trucs.

Si vous saviez le nombre de manuscrits et de textes que j’ai démarrés !

De la science-fiction, de l’humoristique, des chroniques, des nouvelles, des discours de mariage et d’enterrement de vie de garçons, des articles de presse, etc.

Même de la poésie et du « moyenageux »… hi hi !

 

Et puis durant mon adolescence, 50% de mes lectures étaient des polars.

Les 50% restants étaient très variés : SF / Classiques / aventures / multiples collections.

Mon père traînait tous les midis chez des petits bouquinistes et payait les livres un ou deux francs. Il m’en ramenait des brouettes tous genres confondus. Je lisais au bas mot trois livres par semaine, voire plus…

Mais pour la « vraie détente », rien ne valait un bon polar…

Dont acte ! J

 

Donc voilà, vous savez tout…

 

Biz à tous

 

Pascal

Polar man

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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 05:01

Bonjour les amis,

 

 

Vous avez été un paquet à me demander si les personnages de « Argenteuil, c’était un accident… » existaient ou étaient pure fiction.

 

Et bien la majeure partie d’entre eux sont réels :

Pour des raisons de confidentialité, je ne peux pas vous donner leurs vrais noms, mais je vous explique qui ils sont :

 

Ce sont souvent des amis.

Physiquement, leur description est fidèle à la réalité, le nom, une anagramme.

 

 

Yvan « Attila » Masier.

Yvan Masier (Attila) est un de mes copains de lycée qui s’appelle Yvan M…-T…

Masier est une anagramme de son vrai patronyme.

Nous nous sommes rencontrés en classe de seconde et avons suivi les trois années de lycée ensemble. Puis nous avons raté le bac de concert… J

Ensuite nous nous sommes retrouvés en 1992 où il m’a fait entré dans sa boîte d’informatique.

J’étais son témoin lorsqu’il s’est marié.

Il vit depuis plus de dix ans dans la région de Grenoble.

On est toujours en contact et amis 20 ans plus tard…

 

 

Hervé Tardy et Rodolphe Vignot : 

C’étaient tous deux des copains de classe également.

Hervé était batteur dans un groupe et est devenu pompier.

Rodolphe, plus de nouvelles. C’était un grand fan de hard-rock et il s’habillait avec toute la panoplie qui va avec : dossards, manchettes à clous, chaînes, T-shirts à l’effigie des stars du genre, boucles d’oreilles, cheveux longs…

 

 

Valérie Larry : 

Elle existe aussi. Elle s’appelle Valérie D...

C’était la copine d’Yvan au lycée.

On s’est perdus de vue dès la fin de la terminale.

Via un site de « copains d’écoles », nous nous sommes retrouvé quelques temps avant la sortie du livre.

Elle est maman de deux enfants et occupe un poste intéressant dans une compagnie aérienne (son rêve d’ado).

Je l’ai revue récemment. Très cool !

Vingt ans plus tard, sans rien savoir de l’actualité, sa première question a été :

« Et le livre ? Qu’est il devenu ? »

 

Pour l’anecdote : elle est tombée des nues quand, vingt ans après, je lui ai révélé que j’étais amoureux d’elle, à l’époque. Et surtout, que j’avais écrit le polar pour l’épater…

Hi hi hi ! trop fort, non ?

Plus fort encore : Après avoir été en couple avec Yvan pendant la scolarité, elle a changé de compagnon durant les années de fac :

Elle s’est mise « à la colle » avec…. Rodolphe, le hard-rockeur ! hi hi !

On en apprend tous les jours, je vous jure ! J

 

Le commissaire divisionnaire Jean Lambrosi :

Pure invention.

Je voulais un nom à consonance méditerranéenne.

Genre Italien, Corse ou Espagnol.

Dans la série « le Dobermann » de Joël Houssin, le commissaire Christini est Corse.

J’ai dit O.K : petit hommage au passage…

Je voulais aussi qu’il soit « commissaire divisionnaire », en hommage également, mais à San-Antonio.

Au départ, j’en avais fait un gars grand et gros. Malin, compétent mais surtout profondément humain et bon cœur.

Et puis avec le temps, j’en ai fait un homme qui physiquement, ressemblerait à l’excellent acteur Jean-Pierre Bacri. Je développe beaucoup cet aspect dans le tome 2.

Si le bouquin était adapté à l’écran, je rêverais de Bacri pour endosser le rôle…

On peut fantasmer, ça bouffe pas de « bread », isn’t it ? J

 

L’assureur Leroy :

Lui c’est un sale con.

Vous avez remarqué ? Je ne lui ai même pas donné de prénom, tout au long de l’histoire…

Je me suis inspiré d’un chefaillon de bureau qui m’avait pourri la vie dans mon premier boulot quand j’avais 16 ans.

J’avais bossé l’été précédent, pendant les vacances, au guichet d’une banque pour me faire un peu d’argent.

C’était mon chef direct et un connard de première.

La caricature du petit fumier, par excellence.

Il avait été franchement désagréable.

Petit, sec, barbu, ambitieux sans en avoir les moyens, aigri par vocation, vicelard par goût.

Je ne me rappelle même plus de son vrai nom.

Mais c’est lui qui m’a inspiré.

Donc j’en ai fait le personnage que vous connaissez : « Parce qu’il le vaut bien ! »

 

Le couple des vieux « Larry ».

Image classique des sexagénaires ronchons et empêtrés de principes d’un autre âge.

Soupe au lait mais bon fond.

Grincheux à en devenir drôles…

Pas spécialement portés sur le ménage, ni sur l’entretien de leur maison.

Ils vivotent et s’emmerdent un peu…

 

Christian Sainclair :

Ça c’est un secret….

Une seule info : c’est la fusion de deux personnages de fiction et d’une personne réelle…

Si vous insistez, je vous expliquerai…

Alors, si vous voulez savoir : à vos claviers, section : « ajouter un commentaire… »  J

 

 

Biz à tous

 

 

Pascal

Who’s who

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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 07:00

 

Bonjour les amis,

 

 

Après l’historique, et au cours des séances de dédicaces, vous avez été nombreux à me demander comment était née l’histoire de « Argenteuil, c’était un accident… ».

 

Et bien considérez que les deux premières pages du roman sont véridiques !

 

J’avais dix-sept ans et j’étais en terminale.

C’était un jeudi soir après le « couvre-feu parental ».

Pour être précis, le jeudi 1er mai 1986 à 23h30.

 

Je possède toujours les quatre cahiers d’écolier qui ont été le manuscrit original, ce qui me permet d’être aussi précis.

 

Donc, nous étions au soir d’un jour férié et il y avait école le vendredi 2 mai. (pas cool !!!)

 

Comme dans le roman, je possédais une petite collection de briquets « Zippo ».

A l’image de Christian, je les rechargeais et les astiquais régulièrement.

 

J’écoutais de la musique, via un gros casque et (à l’époque), un radiocassette stéréo.

C’était ma grosse période musicale : Jean-Michel Jarre, Vangelis, Dire-straits, Pink Floyd, Gérard Manset, Gainsbourg et surtout Marillion.

 

Pendant l’opération de recharge des briquets, j’ai renversé la bouteille d’essence sans m’en rendre compte.

Je ne disposais que d’une lampe de poche pour faire tout ça.

 

Je décidais de fumer une dernière clope avant d’aller me coucher.

Lampe éteinte, j’allume mon briquet et le plateau du bureau se met à briller de manière inhabituelle…

 

J’approche la flamme et découvre une grande flaque d’essence.

Coup de chance, le briquet n’était pas assez proche pour mettre le feu.

 

Il n’empêche que j’ai eu une sacrée trouille et un drôle de coup au cœur.

Immédiatement après avoir épongé les dégâts,  je me suis dit :

«  Oh la la ! imagine que ça ait pris feu ! »

 

J’ai extrapolé immédiatement un scénario catastrophe, avec ma chambre en flammes, l’obligation de réveiller les parents, et tout le « tintoin » qui allait s’ensuivre !

 

Et là, éclair, flash, mettez le mot que vous voulez, je me suis dit :

-         Ce serait super comme point de départ d’un roman…

 

Aussitôt dit, aussitôt fait…

 

J’empoigne un petit cahier de 96 pages à couverture rouge. Marque Carrefour, mon stylo plume, mon « effaceur » et je m’y colle.

 

Curieusement, ça vient tout de suite et je passe une bonne partie de la nuit à écrire.

Comme ça, à main levée…

 

D’ailleurs, la première mouture n’a connu aucun brouillon.

Je l’ai bouclée sept semaines plus tard, le jour de l’épreuve du Bac de maths…

 

Je m’en rappelle d’autant mieux que c’était ce jeudi de juin de la mort du très regretté Coluche.

 

Rapidement, le livre a basculé dans le genre « policier ».

Ce n’était pas prémédité du tout…

 

On peut dire que je suis tombé dans le polar par hasard.

Evidemment, j’en lisais beaucoup, mais je n’en avais jamais écrit avant.

 

Cependant, je me suis rendu compte que ce genre présentait de nombreux avantages, même s’il y a des contreparties.

Cela fera l’objet d’un prochain article.

Patience J !!!!

 

Le moteur, pour avancer tout au long,  a été de dire :

« Et maintenant, que pourrait-il arriver de pire ? ».

Evidemment, au fur et à mesure des 8 versions, cette notion s’est assagie.

Mais il y a des chapitres entiers que j’ai fait sauter et qui existent toujours…

 

Ainsi que trois fins alternatives…

 

En deux mois j’avais écrit 137 pages.

J’ai ensuite voulu le taper à la machine et j’ai utilisé un tiers de mon salaire de job d’été à l’acquisition d’une machine à écrire « moderne » (pour l’époque).

 

Six mois plus tard, je partais à l’armée, et tout est resté en plan jusqu’en 1992.

A travers l’article précédent, vous connaissez la suite… J

 

Nombre d’entre vous me demandent si les personnages existent ou si c’est pure invention.

 

Et bien les deux, mon capitaine !

 

Je vous raconterai tout ça dans le prochain article…

 

Biz à tous

 

 

Pascal

L’empire d’essence…

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19 juillet 2007 4 19 /07 /juillet /2007 16:30

 

Bonjour les amis,

 

Plusieurs d’entre vous m’ont demandé l’historique de « Argenteuil, c’était un accident… ».  

 

O.K. ! Je vous raconte :

 

C’est une longue histoire, qui remonte à 1986, soit 21 ans…

 

Au-delà de l’aspect « policier », ce qui me plait le plus à écrire est l’humanité que je tente d’insuffler à mes héros. Manifestement, vous y avez été sensibles…

 

Sa publication est  la réalisation de mon rêve le plus cher depuis vingt ans.

Vous êtes aujourd’hui plus d’un millier à avoir aimé mon histoire et mes personnages.  

 

Ce qui est très flatteur quand on écrit pour être lu…

 

Merci pour ça…

 

Je vous explique brièvement pourquoi ce livre et cette histoire ont autant d’importance à mes yeux :

 

La première mouture de ce polar est née sur quatre cahiers d’écolier, lorsque j’avais 17 ans et que j’étais en terminale. C’était en 1986.

 

Les personnages du livre, Yvan et Valérie, étaient mes camarades de classe et « étaient ensemble ».

 

Secrètement amoureux de Valérie, j’avais décidé d’écrire un livre dont elle serait l’héroïne, pour l’épater et qu’elle tombe immédiatement très éprise de moi…

 

Ce qui n’a, bien entendu, pas fonctionné du tout et n’est jamais arrivé, hi hi ! J

 

De plus, nous étions au printemps et en pleines révisions du baccalauréat.

 

Une évidence s’est rapidement imposée : je devais choisir le livre ou le bac.

Impossible de concilier les deux.

 

La passion pour l’écriture a été la plus forte : j’ai choisi le livre.

Une petite voix au fond de moi me disait « qu’un jour, je ne regretterai pas ce choix… »

Bien entendu, je loupe mon bac, ce qui handicapera longtemps ma vie professionnelle.

Jusqu’à ce que je repasse un BTS en 2004, en candidat libre.

Histoire de réparer un peu mon ego, à l’âge de 36 ans (mieux vaut tard… J)

Bref, je reste avec mes cahiers d’écoliers que je ne reprendrai qu’en 1992. 

Malgré mon travail et autres contraintes, l’envie d’écrire me tenaillait toujours. J’ai donc pris une année sabbatique pour travailler sur « Argenteuil, c’était un accident » qui est passé de 137 à 225 pages.

Puis j’ai tenté ma chance chez une vingtaine d’éditeurs.

Malgré les encouragements de Patrick Raynal, à l’époque patron de la « série noire » chez Gallimard, et une participation au concours du policier de Cognac, le livre est refusé partout.

9 mois d’écriture et 3 mois de démarchage tombent à l’eau.

Très endetté et proche de l’interdiction bancaire, c’est Yvan (le complice de Christian dans le roman) qui me fait entrer dans son entreprise.

Treize ans et neuf promotions plus tard, je me suis assez bien débrouillé dans le domaine des réseaux informatiques.

Mais, je continuais à écrire toujours des « petits trucs » et beaucoup de gens déploraient que je ne tentât plus ma chance.

En 2005, à la suite d’une restructuration, je plante tout et je reprends la plume « pour de bon ».

Je crée un concept de « chroniques ciné pour rire » qui me prend 7 mois de travail.

Puis je reprends « Argenteuil, c’était un accident… », durant les 7 mois suivants. Sept versions plus tard (depuis 1992)… c’est vous qui l’avez en main…

 

Vous connaissez la suite !

Vous pouvez constater que ce projet bénéficie d’un (très) long historique.

Un rêve de vingt ans qui semble impossible et qui finit par se réaliser, c’est une belle histoire, finalement !

Cela m’évoque l’excellent roman (et surtout film) anglais : « Great expectations / De grandes espérances », avec Robert de Niro, Gwyneth Paltrow, Ethan Hawke et l’excellente Anne Bancroft (Tchika – boom ! J, pour les initiés ;-) )

Le film est envoûtant et bénéficie d’une bande originale géniale.

Notamment avec l’excellent tube de l’éphémère groupe « Mono » : « Life in Mono ».

Titre magique et empreint d’une nostalgie inégalée…

Je suis très heureux et fier de tout ça, après autant d’années de travail et de doutes…

Le travail ne me fait pas peur, c’est le doute qui est souvent le plus difficile à gérer.

Mais ce coup-ci : ça y est ! On y est !

C’est aussi grâce à vous qui avez répondu présent ! Encore merci !

Biz à tous

Pascal

Biographie allégée

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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 06:36

Bonjour les amis,

 

 

 

Voici une autre petite anecdote de tournage… euh ! d’écriture ! (je m’y ferai jamais !)

L’insécurité peut aussi exister du bon côté de la loi !

 

 

Voici une aventure qui m’est arrivée en cours de rédaction de « Argenteuil, c’était un accident… ». 

 

Prison-Break, à côté, c’était du gââââââteau !

Je vous raconte :

 

 

Comme j’avais besoin d’informations sur les méthodes de la police, les armes, les bagnoles et tout et tout, je me suis dit : allons donc faire un tour au commissariat du quartier.

Par précaution, j’ai commencé par prendre rendez-vous téléphoniquement.

 

 

 

J’ai expliqué que j’étais en train d’écrire un livre et que j’aurais aimé avoir quelques informations.

 

Puis, j’ai dû décrire ce qu’était « un livre ». 

 

Enfin, j’ai été contraint d’exposer ce que signifiait « écrire ».

 

 

Certes, tout ça était un peu laborieux, mais au bout d’un moment, ils ont fini par m’inviter en termes fleuris à une réunion de travail :

« Mouais, c’est pas clair vot’truc ! Z’avez qu’à passer, on verra ! ».

 

Dont acte ! 

 

J’arrive au commissariat où un espiègle adolescent tentait de nouer un lien amical avec un gardien de la paix en lui suggérant d’aller voir sa maman pour pratiquer des activités quelque peu coquines.

Ce programme, pourtant alléchant, n’a pas eu l’air de réjouir le représentant de l’ordre.

Mais n’étant pas de nature ingrate, il l’a immédiatement fait escorter au salon VIP situé à l’arrière, plus commodément appelé « trou », dans le jargon professionnel.

 

 

Tandis que tout ce petit monde s’éloignait du hall d’accueil pour organiser la petite fiesta en l’honneur des idées créatrices de l’espiègle adolescent, je me suis donc retrouvé seul.

Ayant toujours mon appareil photo sur moi, je me suis dit :

« Tiens, je vais faire quelques clichés, pour pouvoir bosser a posteriori sur les décors ».

 

Et hop, je mitraille le hall. 

 

Quelques minutes plus tard, un gros monsieur en uniforme vient me chercher et m’accompagne dans une petite pièce.

A côté, la fête avec l’espiègle adolescent à l’air de battre son plein, comme en témoignent les hurlements d’allégresse qui filtrent du salon VIP…

 

 

Je raconte mon histoire au monsieur, qui commence par me demander mes papiers et une preuve de mon activité. Ayant prévu le coup, je sors triomphalement la lettre de mon éditeur confirmant la publication de mon ouvrage. 

 

Le policier, en s’aidant de son doigt et en tirant un coin de langue sous l’effort, commence un laborieux décryptage de la missive qui ne fait pourtant que sept lignes.

 

 

Un petit quart d’heure plus tard, il lève les yeux vers moi, essuie son front couvert de sueur et me dit :

« Faut j’fais une photocopie pour’l’chef ! ».

 

J’acquiesce avec enthousiasme.

Quelques minutes plus tard, il revient avec un autre monsieur qui est beaucoup plus gros et a beaucoup plus de galons sur sa veste.

 

Le nouvel arrivant referme soigneusement la porte derrière lui, me lance un sourire quelque peu goguenard et crie :

« Pas de pot, mon gars ! Les caméras t’ont surpris en train de prendre des photos, t’t’à l’heure, à l’accueil. C’est strictement interdit ! Donc tu ne sortiras pas d’ici avant de nous avoir balancé qui tu es en réalité et ce que tu viens foutre ! »

 

 

Immédiatement, je sens ma pomme d’Adam faire du yoyo.

Des images de garde à vue, me traversent l’esprit.

Et puis une palanquée de films me revient en mémoire.

Je me vois tout à tour dans :

Papillon, Brubaker, Les évadés, Prison break, le Château, etc.

 

 

-         « Bé heu ! ça ! » réponds-je avec un sens hors pair de l’à-propos !

 

Il affiche un air triomphant et me lance :

-         « Tu te fous de ma gueule ? Je sens que t’es pas prêt de sortir, mon lascar ! » 

 

 

Une image fugace de fouille au corps, me fait tressaillir. J’imagine déjà un index fortement onguleux fourrager mon intimité à la recherche d’hypothétiques explosifs, puis l’acharnement de ce même doigt qui, n’en trouvant pas, s’obstine…

 

 

Instantanément, je sors l’appareil et leur montre via le petit écran, qu’il ne s’agit que du décor.

Heureusement, à ce moment-là, un autre gardien de la paix entre dans le bureau et envoie un message, volontairement codé, dont je n’ai évidemment pu saisir la teneur mais qui créait une diversion fort bienvenue : 

 

-         « Chef, y’a la pute en manque qu’a encore dégueulé partout ! ». 

 

Légèrement admiratif malgré moi, d’une telle maîtrise du langage « de la loi », je les regardais s’évacuer en essayant de graver dans ma mémoire ces mots à la puissance poétique indiscutable.

Conscient que mes interlocuteurs étaient partis servir la France avec honneur, je décidais de ne plus les gêner d’avantage avec mes foutaises.

Je ramassais fissa ma carte d’identité, mon courrier et m’évacuais aussi vite que j’étais venu…

 

 

« Finalement, je ferai des recherches sur internet ! » me suis-je dit en me retrouvant sur le trottoir.

 

 

 

J’accordais un dernier regard à la bande d’adolescents espiègles qui s’attaquaient au ravalement du bâtiment à l’aide de ridicules petites bombes de peinture.

Emu, je les regardais faire et m’éloignais en soupirant.

Ils avaient si peu de peinture à leur disposition qu’ils ne pouvaient que déposer leur signature, les pauvres !

Tout de même !

Créer des emplois jeunes et leur fournir si peu de matériel, quelle honte !

Rien de tel pour gâcher des vocations !

 

 

 

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Et voilà !

Vous l’aurez deviné, tout ceci est « légèrement » romancé.

Mais tout le truc avec l’appareil photo est véridique !

J’ai vraiment failli me retrouver au gnouf !

 

 

 

Ah ! Auteur de polar, c’est pas simple, des fois, je vous jure ! hi hi !

Allez, à demain pour de nouvelles aventures.

 

 

 

 

 

 

Pascal

L’évadé d’Alcatraz

 

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19 avril 2007 4 19 /04 /avril /2007 06:15

 

Bonjour à tous,

 

La vie d’auteur est pleine d’aventures trépidantes (des fois, si, si !)

Ainsi, comme certains d’entre vous me demandent des anecdotes concernant l’écriture de « Argenteuil, c’était un accident… », je vous en livre une.

  

J’étais en phase « d’adaptation géographique » et je devais trouver une cité « sensible » pour y décrire une scène du roman. Je me suis donc rendu dans la ville de X (Eh non ! Pas Argenteuil, une autre... D'ailleurs, toute ressemblance, etc.etc. J).

Là, l’équipe municipale m’avait prévenu : « vous allez là-bas à vos risques et périls ».

Mais surtout, avaient-ils insisté, « ne vous montrez pas avec un appareil photo, vous risquez d’avoir des ennuis ! ».

 

 

Quelques semaines s’écoulent et l’avertissement me sort plus ou moins de l’esprit.

Je file donc « au cœur de la cité », un jeudi en fin de matinée. Armé de mon petit appareil numérique, je me gare et je commence ma reconnaissance : relevé des noms de rues, configuration des lieux, nombre d’étages des immeubles et tous les détails du décor…

  

Ici et là, il y a bien quelques bandes de « djeunes » (se prononce « djeun-ssss » !), mais ils sont cools et papotent entre eux sans s’occuper de moi. Mis en confiance par cette apparente sérénité, je poursuis mon exploration et mitraille à tout va pour bosser ensuite sur photos.

 

Après une demi-heure et une vingtaine de clichés, je décide de mettre les voiles.

Je rejoins ma voiture et ouvre la portière, satisfait de mon « safari ».

  

 

C’est alors que déboule une Clio blanche qui vient se coller derrière mon véhicule m’interdisant toute marche arrière. En simultané, un Renault Scenic gris pile en biais devant mon capot, rendant toute manœuvre impossible. (Doivent avoir des tarifs, chez Renault !).

 

Ma voiture bloquée, je me dis, tel le Rain-Man moyen : « Ho ho ! ça craint ! »

La portière du monospace s’ouvre et en descend un type énorme, genre Stallone, en beaucoup plus bodybuildé. Il porte un t-shirt blanc, style marcel.

L’action se situe en plein mois d’octobre et il fait trois ou quatre degrés.

Moi, je suis engoncé dans une parka avec mon écharpe, et le monstre musculeux est en

t-shirt ! Ses biceps et ses triceps doivent faire la taille de mes cuisses et comme dit Schwarzenegger dans « Predator » : « Il a pas une gueule de porte-bonheur ! ».

 

A l’arrière de ma chignole, les deux mecs qui sont dans la Clio, descendent à leur tour et me regardent avec des sourires aussi suspicieux qu’ébréchés, regroupant au mieux une demi-douzaine d’incisives au total.

 

Le Stallone local prend la parole et me balance :

«  Eh ! Z’êtes qui ? Pourquoi vous venez de ME prendre en photo ? »

 

J’avale ma salive péniblement et je réfléchis à toute vitesse.

Merde, merde, merde ! Qu’est-ce que je suis venu faire dans cette galère ? »

 

Mon mètre quatre-vingt et mon surpoids de « presque-quadragénaire vaguement trop porté sur les spaghettis » ne leur en impose manifestement pas !

 

Dans la bagnole, pour me défendre je dispose de :

-         Une bouteille d’Evian entamée.

-         Un allume-cigare.

-         Un plan de la ville

-         Une demi-plaquette de Doliprane.

-         Un reste de paquet de chewing-gum « Freedent », (parce qu’y a pas de sucre dedans !)

-         L’oreillette de mon portable.

-         Point final…

 

Pour tenir un siège et jouer les Clint Eastwood, ça va faire léger !

Conscient d’être coincé et ne me voyant pas partir dans le trip laborieux : « j’écris un livre, tout ça », je pare au plus pressé :

 

 

« C’est pour le journal de la ville et ce n’est pas vous que je photographiais, mais les immeubles ! »

En simultané, je me suis dit qu’il faudrait quand même que je passe à la pharmacie pour m’acheter une paire de testicules de dépannage !

Mais, vu la gueule des mecs et comme le disait le regretté Gainsbourg, paumé dans le Bronx : « Qu’est-ce que t’aurais fait, toi ? Hein ? »

 

On papote un peu, ils semblent gober mon histoire à reculons.

Soudain, j’ai l’illumination et je balance un truc énorme de stupidité :

« Ben, je vous photographiais pas « VOUS », « pisssque » je vous connais pas ! Je ne photographie que les gens que je connais ! ».

 

Là, le monstre hésite. Son œil glauque semble s’allumer, comme si une improbable connexion neuronale venait de se produire. D’un coup, il se radoucit et me balance :

« Ah ben ouais, c’est logique ! ».

 

Puis, il fait signe à ses gorilles et tous remontent en bagnole et se barrent !

Ouf, je respire !

Je prends un air pseudo-dégagé et, les mains tremblotantes, je me casse sur les chapeaux de roue !

 

 

Je tiens ma scène clé du chapitre 11 où, « courageusement », je relate ça !

Mais bien entendu, en inversant les rôles…

C’est mon héros qui mettra tout ce joli monde au pas ! hi hi !

Mettre les loubards en situation d’insécurité en restant vivant, quel pied, hi hi !

 

D’où l’excellente citation de Marcel Pagnol, à travers la bouche d’Yves Montand dans « Jean de Florette » :

 

Quand on a commencé d’étrangler le chat, il faut le finir !

 

Voyez, y s’passe des trucs, quand on écrit un polar.

C’est pas idéal pour l’orgueil, mais comme on arrange tout avec un simple clavier d’ordinateur, c’est la fête !

 

Allez, à demain les aminches !

 

Pascal

Héros très relatif (mais vivant ! J)

 

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28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 10:14

 

Roman policier - broché - 230 pages  

Prix : 10 €  / (A ce tarif, c'est cadeau ! hi hi !  ;-))

"Argenteuil, c'était un accident..." est le quatorzième volume de la collection policière "Qui?", série publiée par les Editions du Valhermeil.

Il est en rayon dans la plupart des librairies du Val-d'Oise et du Vexin.

Le roman peut être commandé dans n'importe quelle librairie en France grâce au logiciel des libraires "Electre".

Le Commander sur le Web :

Chez l'éditeur, aux Editions du Valhermeil : http://www.corlet-editions.fr

LIEN DIRECT VERS LE LIVRE:

http://www.corlet-editions.fr/services/univers/ile_de_france/virtual/littratureromanspola/e-docs/00/00/08/E7/document_ouvrage_valhermeil.md?type=text.html

 

Sur fnac.com:

http://www4.fnac.com/Shelf/article.aspx?PRID=1957657&OrderInSession=1&Mn=9&SID=9bca4082-1352-0f1c-ccfd-d9984d31d841&TTL=090320070808&Origin=fnac_google_home&Ra=-1&To=0&Nu=6&UID=1E79B8802-E73B-D779-0026-0DEE1D973B1B&Fr=0

 

Egalement sur alapage.com :

http://www.alapage.com/-/Fiche/Livres/2913328962/?id=122551174934847&donnee_appel=GOOGL&fulltext=candia&sv=X_L

 

Et sur Bibliopoche.com

http://www.bibliopoche.com/edition/Argenteuil_c_etait_un_accident/270450.html

 

Critiques et extraits sur :

 

Rayonpolar.com,

http://www.rayonpolar.com/

 

Lechoixdeslibraires.com

http://www.lechoixdeslibraires.com/livre-34694-argenteuil-c-etait-un-accident.htm

 

Passiondulivre.com

http://www.passiondulivre.com/livre-34694-argenteuil-c-etait-un-accident.htm

 

En cas de difficulté ou de demande spécifique, vous pouvez contacter l'auteur : pascal.candia@wanadoo.fr

 

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6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 18:45


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Résumé :

L’incendie qui a coûté la vie aux parents de Christian Sainclair était-il accidentel ?  

Pour Leroy, l’assureur, certainement pas.

Mais qui est vraiment Leroy ?

Pourquoi le commissaire Lambrosi protège-t-il Christian ?

Qui a cambriolé le pavillon sinistré ?

Pourquoi un banal fait divers se transforme-t-il en traque meurtrière ?

 

Entre Argenteuil et Bezons, la chasse à l’homme est ouverte.

 

Quand les victimes se révoltent, le sang coule en Val-d’Oise.

Les hôpitaux et la morgue se remplissent…

Vol, kidnapping, meurtres, argent, amour, amitié…

 

Et si finalement le gibier devenait chasseur ?

 

Pascal Candia - mars 2007
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