Bonjour les amis,
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, après l’enthousiaste accord de publication de mon tome 3, ce sont les ventes des précédents opus qui grimpent.
Tandis que les chiffres de « Chefs-d’œuvre meurtriers » ont doublé sur le dernier trimestre,
« Argenteuil, c’était un accident… » est tombé en rupture de stock.
A ce titre, l’éditeur le réimprime pour la quatrième fois !
Je peux vous garantir que ça fait partie des meilleures nouvelles à recevoir, pour un auteur.
Ça signifie que les lecteurs apprécient, qu’ils en parlent autour d’eux et que la demande chez les libraires reste constante.
De toute façon, le verdict du public est le seul « baromètre » vraiment palpable.
Si les gens aiment, ils achètent…
Sinon, vous êtes mort et vous pouvez retourner planter des choux en Auvergne, tout le monde s’en fout !
Vous voyez, la règle est simple.
Cruelle, mais simple !
Donc, quand mon éditeur me téléphone et me dit : « Il n’y en a plus, je réimprime », c’est mieux que du Mozart.
C’est un peu comme :
- Retrouver un billet de cent euros oublié au fond d’une poche.
- Apprendre que finalement vos beaux-parents ne pourront pas venir squatter chez vous dix jours à Noël sous le prétexte fallacieux de « voir leurs petits enfants ».
- Tomber sur le courrier annonçant le licenciement sans indemnité de votre patron pour « comportement agressif avec ses subordonnés ».
- Trouver une place pour se garer dans Paris, en moins de deux heures.
- Pour les filles : être invitée au restaurant et recevoir plein de cadeaux et de fleurs à la Saint Valentin.
- Pour les garçons : découvrir que votre compagne se moque de la Saint Valentin et qu’elle trouve ça (à juste titre) purement commercial.
- Apprendre aux infos que la SNCF, la RATP et Air France ne pourront exercer dorénavant leur droit de grève que la nuit, entre 2h00 et 4h00.
- S’entendre réclamer 15 euros à la caisse de Carrefour au lieu des 150 réels de camelote qui garnissent votre caddie (vachement rare !)
- Entrer dans un bureau de poste et trouver un guichet libre. (encore plus rare !)
- Recevoir un héritage à six chiffres d’un oncle inconnu. (tellement rare que c’en est énervant !).
- Apprendre que vos voisins bruyants déménagent et sont remplacés par une gentille mamie qui ne regarde pas la télé et passe ses journées à lire dans un silence religieux.
- Ouvrir un courrier du centre des impôts annonçant que suite à de nombreuses erreurs survenues dans leurs calculs au cours des dernières années, vous allez être re-crédité de 25 000 euros. (mais là, c’est tellement improbable, qu’il vaut mieux spéculer sur le coup de l’héritage de l’oncle !)
- Gratter un ticket de la « Française du vol » et découvrir autre chose que : « perdu, essaie encore, bouffon ! »
- Vous entendre dire au labo que vos analyses sont parfaites, que vos taux de glycémie et de cholestérol sont absolument formidables et que vous pouvez manger et boire tout ce que vous voulez sans qu’on vous casse les pieds.
- Voir un jour votre ado de fils rentrer à la maison en costume et qu’il vous annonce : « papa, maman, j’ai renoncé à la drogue, à l’alcool, à ma console de jeux, à mon baladeur MP3 et à mon look gothique pour me consacrer à mes études avec sérieux. Dorénavant je vais vous aider au ménage afin de vous soulager » (très rare aussi !)
Bref, assez déconné !
Vous avez compris le principe, je pense !
Donc, en conclusion, c’est cool de voir un de ses bouquins réimprimé pour la quatrième fois.
Bien, sûr, une seule ligne aurait pu suffire pour vous l’annoncer.
Mais c’est plus fun comme ça, isn’t it ?
A bientôt les amis.
Biz à tous
Pascal
Qui fait bosser les imprimeries
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