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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 15:52


Saga-Sainclair-2.jpg


Bonjour les amis,

 

J’en ai rêvé, Eric l’a fait !

Cela faisait longtemps que je souhaitais que la saga Sainclair ait son logo.

Une identité visuelle propre qui permettrait de relier tous mes polars.

 

Seulement, en dessin, je ne touche pas une cacahouète !

Et là, sans que je demande rien, bing !

Un de mes amis a pris l’initiative !

Et quel résultat !

Je suis ravi.

 

Toute la symbolique de la saga est là : Christian et son Beretta, Valérie et ses yeux verts, un peu de dynamite pour l’action et un viseur/cible pour témoigner de leur perpétuelle mise en danger !

Le tout avec un graphisme moderne que j’aime beaucoup.

 

A ce titre, j’ai demandé à l’artiste, Eric Chabanon, de se présenter lui-même sur ce blog.

Alors faisons connaissance avec lui.

Vous verrez qu’en plus d’être doué, il ne manque pas d’humour :

 

" Quinqua tonsuré, j’étais bien brun autrefois car Camarguais de naissance et gitan d’adoption aujourd’hui exilé à Nîmes, buveur de pastis, paternel d’une tribu de mousmées magnifiques et papet d’une smala de caganis bruyants, prof des écoles et même dirlo (à la communale, la laïque, la vraie), semeur de virgules de salle de bain et de forums à l’occasion, dessinateur du dimanche pour mon plaisir, et pour les aminches quand ça peut être utile.

Je m’appelle Éric Chabanon, alias Rik Labelt’ et parfois l’Abbéric pour les Amis de San-Antonio, l’association des fans du grand commissaire et du génial Frédéric Dard, dont je suis membre actif et viril, où j’ai connu Pascal Candia (Hi hi hi) et Maxime Gillio (Ha ha ha), deux gars de talent dont je m’enorgueillis d’être le pote et puis aussi le lecteur assidu, et donc l’admirateur fervent … un lecteur aux goûts éclectiques mais pas sportif pour un rond. Voilà, ça suffit, j’ai rien à vendre. Je suis là parce que j’aime la Saga Sainclair, moi !"

 

Tout est dit !

Sachez qu’en plus, Eric ne s’est pas arrêté à un seul modèle.

Il en a déjà dessiné 4 variantes, que vous pourrez découvrir au fur et à mesure des prochaines semaines.

 

Alors, qu’est-ce qu’on dit ?

Merci Eric et encore bravo l'artiste !

 

Biz à tous.

 

Pascal

Imagerie polardeuse



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27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 17:24


136---Coeur-Saga-Sainclair---05-08-09.jpg


Bonjour les amis,

 

 

 

Plusieurs d’entre vous m’ont demandé l’historique de la Saga Sainclair.

O.K. ! Je vous raconte :

 

C’est une longue histoire, qui remonte à 1986, soit 23 ans…

 

Au-delà de l’aspect « policier », ce qui me plait le plus à écrire est l’humanité que je tente d’insuffler à mes héros. Manifestement, vous y avez été sensibles…

Sa publication est  la réalisation de mon rêve le plus cher depuis vingt ans.

 

Vous êtes aujourd’hui plusieurs milliers à avoir aimé mes histoires et mes personnages.

Ce qui est très flatteur quand on écrit pour être lu…

Merci pour ça…

 

Je vous explique brièvement pourquoi cette saga a autant d’importance à mes yeux :

 

La première mouture du premier polar (Argenteuil, c’était un accident…) est née sur quatre cahiers d’écolier, lorsque j’avais 17 ans et que j’étais en terminale. C’était en 1986.

Les personnages du livre, Yvan et Valérie, étaient mes camarades de classe et « étaient ensemble ».

 

Secrètement amoureux de Valérie, j’avais décidé d’écrire un livre dont elle serait l’héroïne, pour l’épater et qu’elle tombe immédiatement très éprise de moi…

 

Ce qui n’a, bien entendu, pas fonctionné du tout et n’est jamais arrivé, hi hi ! J

 

De plus, nous étions au printemps et en pleines révisions du baccalauréat.

Une évidence s’est rapidement imposée, je devais choisir : le livre ou le bac.

Impossible de concilier les deux.

La passion pour l’écriture a été la plus forte : j’ai choisi le livre.

Une petite voix au fond de moi me disait « qu’un jour, je ne regretterai pas ce choix… »

 

Bien entendu, je loupe mon bac, ce qui handicapera longtemps ma vie professionnelle.

Jusqu’à ce que je repasse un BTS en 2004, en candidat libre.

Histoire de réparer un peu mon ego, à l’âge de 36 ans (mieux vaut tard… J)

 

Bref, je reste avec mes cahiers d’écoliers que je ne reprendrai qu’en 1992. 

Malgré mon travail et autres contraintes, l’envie d’écrire me tenaillait toujours.

J’ai donc pris une année sabbatique pour travailler sur « Argenteuil, c’était un accident » qui est passé de 137 à 225 pages.

 

Puis j’ai tenté ma chance chez une vingtaine d’éditeurs.

Malgré les encouragements de Patrick Raynal, à l’époque patron de la « série noire » chez Gallimard, et une participation au concours de Cognac, le livre est refusé partout.

9 mois d’écriture et 3 mois de démarchage tombent à l’eau.

 

Très endetté et proche de l’interdiction bancaire, c’est Yvan (le complice de Christian dans le roman) qui me fait entrer dans son entreprise.

 

Treize ans et neuf promotions plus tard, je me suis assez bien débrouillé dans le domaine des réseaux informatiques.

Mais, je continuais à écrire toujours des « petits trucs » et beaucoup de gens déploraient que je ne tentasse (il est beau celui là !) plus ma chance.

 

En 2005, à la suite d’une restructuration, je plante tout et je reprends la plume « pour de bon ».

Je crée un concept de « chroniques ciné pour rire » qui me prend 7 mois de travail.

 

Puis je reprends « Argenteuil, c’était un accident… », durant les 7 mois suivants.

 

Sept versions plus tard (depuis 1992)… il est enfin publié.

Vous connaissez la suite !

 

Vous pouvez constater que ce projet bénéficie d’un (très) long historique.

 

Un rêve de vingt ans qui semble impossible et qui finit par se réaliser, c’est une belle histoire, finalement !

 

Cela m’évoque l’excellent roman (et surtout film) anglais : « Great expectations / De grandes espérances », avec Robert de Niro, Gwyneth Paltrow, Ethan Hawke et l’excellente Anne Bancroft (Tchika – boom ! J, pour les initiés ;-) )

 

Le film est envoûtant et bénéficie d’une bande originale géniale.

Notamment avec l’excellent tube de l’éphémère groupe « Mono » : « Life in Mono ».

Titre magique et empreint d’une nostalgie inégalée…

 

Je suis très heureux et fier de tout ça, après autant d’années de travail et de doutes…

Le travail ne me fait pas peur, c’est le doute qui est souvent le plus difficile à gérer.

Mais ce coup-ci : ça y est ! On y est !

Déjà une première trilogie bouclée, le 4ème à paraître et le 5ème… démarré ce matin !

 

C’est aussi grâce à vous qui avez répondu présent !

Encore merci !

 

Biz à tous

 

 

Pascal

Biographie allégée

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