Hello les amis,

David, un de mes lecteurs et fan assidu de la Saga Sainclair, possède une société de transport.

Parmi sa flotte de véhicules en tous genres, il y avait un autocar qui avait besoin d’une nouvelle peinture.

C’est ainsi qu’après avoir obtenu ma bénédiction et l’approbation de mon éditeur, il l’a décoré aux couleurs de ma première trilogie.

Délire, non !

Sur le coup, ça m’a semblé « trop ».

Mais je n’en étais qu’au début de mon étonnement !

Comme l’engin circule pas mal dans le Val d’Oise, secteur où mon gang sévit, il intrigue beaucoup de monde. De nombreux lecteurs en ont parlé aux chauffeurs qui s’y succèdent  et l’idée est venue naturellement :

Organiser un vaste circuit afin de visiter les principaux lieux où se déroulent les trois premiers épisodes des aventures musclées de Christian et Attila.

Comme vous vous en doutez, je n’y croyais pas !

Je me suis dit qu’on allait droit dans le mur !

Mais il ne s’est pas laissé démonter et m’a rétorqué :

« Laisse faire, je m’en occupe et tu vas voir ! »

Et bien j’ai vu… et ça marche !

164 personnes ont déjà fait la balade, et certains y reviennent une seconde fois !

C’est ainsi qu’il est possible de retrouver la casse auto où est flingué Leroy, la super villa de Champaubert, le bras de l’Oise où est amarrée « l’Escandille », ou la ferme du Mosquito et sa terrible fosse !

Mais surtout : beaucoup de surprises, puisque quelques figurants de ses amis redonnent vie à certaines scènes des romans.

La visite guidée dure un peu plus de quatre heures et se déroule dorénavant un samedi après-midi sur deux, entre 14h (départ à la gare de Franconville) et retour vers 18h15 au même endroit.

Au début, on ne souhaitait le faire qu’une fois par mois.

Mais devant la demande croissante, on a doublé les dates.

J’y suis toujours présent pour répondre aux questions et dédicacer les polars en fin de circuit.

Et le bouche à oreille, comme pour mes books, a fonctionné :

A ce jour nous avons déjà fait quatre fois le plein et les inscriptions sont complètes jusqu’à mi-mars 2010 !

Du coup, on va devoir aussi assurer des tournées le dimanche.

On peut dire qu’ensemble, on a inventé « les dédicaces ambulantes ! ».

En péniche, ça se faisait déjà, en train aussi…

Mais dans un car personnalisé, sur les lieux de l’action, jamais !

Alors si ça vous tente de vous promener sur les pas de mes héros et de revivre leurs aventures, n’hésitez pas à me contacter.

La visite coûte 29 euros et vous repartez avec un des trois tomes de votre choix, offert et dédicacé.

A ce prix-là, c’est la fête !

Le package est même en vente sous forme de « coffret cadeau ! ».

Une idée en plus pour Noël !

En bonus, il y a même des infos exclusives sur le tome 4 et quelques gadgets sympas ayant directement attrait à la Saga !

Bref, David pense déjà à mettre un second car en service dès le printemps.

Et on va probablement s’associer…

Comme quoi, le polar mène à tout !

Biz à tous et joyeux Noël !

Pascal

Guide touristique avec Beretta à la ceinture

Hello les amis,

Je ne vous oublie pas, mais cette année la rentrée professionnelle est particulièrement intense.

Donc, beaucoup de fatigue et peu de temps à consacrer à l’écriture.

MAIS !

Heureusement, il y a un « mais » !

Pendant que vous vous faisiez dorer la pilule sur les plages, j’ai mis le mois d’août à profit pour avancer à mort sur le tome 4 de la Saga Sainclair.

Il affiche donc aujourd’hui 306 pages au compteur.

En clair, il me reste 4 ou 5 chapitres pour le boucler.

Comme je souhaite soigner la fin aussi sérieusement que le reste de l’histoire, je compte m’accorder le temps nécessaire pour y parvenir.

Donc, pas d’échéance pour l’instant, mais un objectif : le finir avant Noël.

Dans un autre registre, pour les lecteurs du Sud, sachez que je serai en dédicace au Salon du Polar de Noves (à côté d’Avignon), le week-end du 26 et 27 septembre.

Je vous en reparlerai plus tard.

Pour finir sur une note fun, je vais reprendre le fil des « anecdotes drôles de dédicace ».

Tournez la page, ça va décoiffer !

Biz à tous

Pascal

Marathonien

Bonjour les amis,

Que pensez-vous de cette définition du mariage de San-Antonio ?

Lue dans : « ça baigne dans le béton ».

Editions Fleuve Noir, 1988, page 25 :

« Je vous déclare unis par les liens du mariage ! » déclare le maire.

Ensuite, il lit la formule cabalistique par laquelle l’Etat enchaîne deux pégreleux pour le pire et pour le pire, avec des jours pleins de mauvaise humeur et des nuits pleines de mauvaises odeurs.

Moi, ça m’éclate à mort !

J’adhère à fond.

C’est cruel, certes, mais tellement réaliste.

Biz à tous

Pascal

MDR (comme disent les d’jeunes !)

Bonjour les amis,

Comme je vous l’avais indiqué ici-même, j’étais samedi 31 mai à la quatrième édition du festival « Livres en Folie », à Montigny-le-Bretonneux.

Cette année, le thème était « le thriller ».

Vu la prose que « je commets », ça tombait plutôt bien ! »

Nous étions une dizaine d’auteurs présents et nous avons passé un moment vraiment formidable. Gilles Caillot parlait sur son site « d’alchimie », et je trouve le terme très juste.

Aucune compétition, concurrence ou « hiérarchie de tirages ».

Simplement un groupe de femmes et d’hommes qui partagent une même passion : l’écriture.

Quand on est romancier, on passe un an, parfois plus, seul face à son clavier et son écran d’ordinateur, à se torturer les méninges pour tenter de créer une bonne histoire. On tord la syntaxe, on affûte ses participes et on traque le synonyme le plus adéquat.

Il y a beaucoup de moments de plaisir, par exemple quand on a le sentiment d’avoir donné le meilleur de soi même en bouclant un chapitre complexe.

C’est passionnant et jubilatoire, mais aussi, par la force des choses, une activité très « solitaire ». Le côté obscur de la force se manifeste à travers beaucoup de doutes, de remise en question, une incertitude permanente et des baisses de forme.

En discuter avec ses amis ou famille ne change pas grand-chose, car ils sont en général,  « non-écrivant ».

Donc, même s’ils sont adorables et pleins de compréhension, ils ne peuvent qu’imaginer vaguement ce qu’on ressent.

Pourquoi je vous dis ça ?

Eh bien, parce que cette sensation d’être un martien parmi les terriens est permanente.

Et samedi dernier, j’ai eu la chance de rencontrer une dizaine d’autres martiens.

En arrivant, je ne connaissais presque personne.

Au bout de vingt minutes, j’avais l’impression que je les fréquentais tous depuis toujours.

Parce qu’on était branché pareil…

Un peu comme un Chinois, qui ne parle que sa langue, perdu dans un village de France où personne ne le comprend.

Et d’un coup, il rencontre dix autres Chinois.

Vous imaginez le bonheur !

Ben, là c’était pareil.

Des regards bienveillants, des sourires joyeux, une clope fumée à la sauvette sous le soleil de mai, une discussion sur le temps de conjugaison utilisé dans le dernier ouvrage (si, c’est fun, je vous jure : j’ai essayé, on peut !), un verre de l’amitié où les gobelets s’entrechoquent gaiement.

Eh bien, avec Gilles, Franck, Johann, Marie, Patrick, Alexis, Laurent, Marin, etc. c’est tout cela que nous avons partagé, et bien plus…

Mais aussi avec, et surtout grâce, aux géniaux organisateurs : Anne-Sophie, Caroline, et bien sûr Fredo : le maître de cérémonie et coordinateur, diplômé en gentillesse, avec un master de bonne humeur. On a été chouchoutés tout du long, de vrais coqs en pâte.

C’est suffisamment rare pour être signalé…

La journée est passée comme une traînée de poudre dans une ambiance mémorable, feutrée, complice et d’une rare douceur.

Une succession de rencontres sympas avec les lecteurs (un coucou à Phigaro), la presse et les élus venus nous saluer.

Un bain revigorant.

Comme un plongeon dans l’eau fraîche d’une piscine, un jour de canicule.

En temps normal, les dédicaces se passent souvent en solo, dans une librairie ou une grande surface.

Seuls les salons permettent cette magie, et encore, pas tous !

Pour paraphraser « Popeye », dans « les Bronzés » : « Ça dépend des mecs ! »

Là, on était tous des « polardeux », section  « cools ».

Forcément, ça crée des liens !

Bref, un moment d’une qualité exceptionnelle, que je souhaitais partager avec vous.

En guise de souvenir par l’image, un petit reportage a été réalisé par la chaîne de télé : « TVFIL 78 ».

Si ça vous tente, cliquez sur le lien ci-dessous, laissez charger, et glissez directement le curseur à 9 minutes 35 secondes :

http://journal.tvfil78.com/article/journal-2009-06-04.php

Après le week-end, il sera disponible dans les archives, sous l’intitulé « journal du 04/06/09 ».

Je dis même un truc dedans…

Sauf que je ne reconnais pas ma voix !

C’est bizarre, je ne « m’entends pas comme, ça ! »

Flippant, même !

Je vais aller m’en acheter une autre, et puis pt’être un larynx aussi, à la pharmacie de garde, c’est plus sûr !

Une bise à tous, et deux, voire quatre, aux copains, collègues, et complices de plume qui ont partagé ce superbe moment avec moi.

Pascal

Qu’a trouvé d’autres martiens ! Champagne !

Bonjour les amis,

C’est marrant, c’est le quarantième article de cette rubrique !

Synchro incroyable, vous allez comprendre pourquoi :

C’est un cap, un pic, une péninsule !

Ça fait des semaines que mes copains prennent une voix désolée ou un visage consterné pour me demander :

« Ça va aller ? »

La cause de leur émoi : ce mardi 23 septembre je souffle mes 40 bougies.

Ceux qui sont plus jeunes m’ont dit un truc du genre :

« Oh la la ! Tu prends « le 4 », dur ! »

Ceux qui sont plus âgés se divisent en deux catégories :

-          Ceux qui ont atteint presque la soixantaine (ou plus) grommellent sur un ton envieux: « ah ! la chance ! Qu’est-ce que j’aimerais les avoir encore ! »

-          Ceux qui les ont eus récemment, affichent une mine catastrophée et crachouillent :

 « Oh la la ! Je me suis tapé une dépression, pffff ! Tu vas voir, c’est l’enfer ! ».

Comme quoi, tout est relatif, n’est-ce pas ?

L’année dernière à cette époque, « Argenteuil, c’était un accident… », mon premier polar, venait d’être réimprimé pour la troisième fois.

Je bossais sur la finalisation de la maquette de « Chefs-d’œuvre meurtriers ».

Aujourd’hui, j’ai bouclé le troisième roman et il est à l’étude chez l’éditeur.

Non, le seul truc qui me fait peur est toujours le même :

Quand je termine l’écriture d’un livre, je me rends compte que j’y ai tellement bossé : longtemps, fort et avec toute mon énergie que…

… je suis convaincu que jamais je n’arriverai à en faire un autre !

J’appelle ça « le booky-blues » !

Il faut que j’atteigne la page 100 du suivant pour commencer à me rassurer en disant :

« Tiens, j’ai fait un tiers ! »

Mais que le démarrage est difficile et angoissant : z’avez pas idée !

Bref, je vous parlais de mon anniversaire et de mon nouvel âge : 40 ans !

Ben, je vous dirai ça dans une semaine…

Cet article est publié automatiquement pendant que je suis à la campagne et en dehors de la banlieue parisienne pour 10 jours.

Après une fiesta en famille, je file à Grenoble, fêter l’événement avec un groupe de potes, tous issus de l’association des « Amis de San-Antonio » : le pied !

Mon cadeau, là bas, avec mon ami Gégé qui a eu la gentillesse de m’inviter :

On part à « Saint-Chef », terre natale de mon idole : Frédéric Dard (c’est lui San-A, pour ceux qui ne le lisent pas encore).

Au programme : Gueuleton dans une auberge géniale, spécialiste des cuisses de grenouilles.

Puis seconde étape : interview d’un des meilleurs amis d’enfance de Frédéric ! Carrément !

Objectif : écrire un article pour le magazine : « Le monde de San-Antonio ».

Sans compter la légère soirée prévue le samedi, en regard de laquelle les orgies romaines vont passer pour de timides goûters d’enfants !

Vous voyez qu’il n’y a pas de raison de déprimer !

D’autant que comme me le disait une amie récemment :

« L’important, c’est de ne pas oublier ses rêves d’enfance ! ».

Je suis très d’accord !

Moi je voulais devenir écrivain : c’est plutôt bien barré, non ?

OK, ça démarre juste, c’est modeste, la route est longue et difficile, rien n’est gagné, etc. :

Mais j’ai un pied dedans !

Et ça, croyez-moi, ça fait plaisir !

Le bilan ?

Un recueil de chroniques ciné finalisé, deux romans publiés, un troisième bouclé et un quatrième qui démarre doucettement !

En trois ans, c’est raisonnable !

Oui, j’avais décidé de me « reconnecter » à mes rêves d’enfance en juillet 2005 !

Le 12 pour être précis ! Pourquoi cette date ? Aucune idée !

Je me suis levé ce matin-là en me demandant :

« Je rêvais de quoi quand j’étais môme ? »

Facile : écrire !

« Et t’attends, quoi, mec ? » ai-je enchaîné, avec une certaine ironie…

Je me suis donc moqué de moi avec férocité et paraphrasant une réplique de film (Dans la peau de John Malkovich »), je me suis répété devant le miroir :

«  Dans la vie, ceux qui tendent vers ce qu’ils veulent… eh bien, il est possible qu’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent ! Mais au moins, ils restent en vie ! Et le jour où ils se retrouvent sur leur lit de mort, ils n’ont pas de regret ! »

Et paf ! La décision était prise !

Donc, je profite de cet anniversaire « spécial »  pour vous adresser à nouveau un grand :

« Merci à vous, tous mes lecteurs. »

C’est grâce à vous et vos encouragements que les choses avancent et que l’envie est toujours présente !

A bientôt les amis.

Plein de biz.

Pascal

40 bougies.