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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 16:34


Visuel Album "Tableau de Chasse"
Claire Diterzi.

Bonjour les amis,


Pour une fois, je vous fais part d’un coup de cœur « musique ».

Un de ces coups de foudre comme il m’en arrive à peine 1 à 2 par an.

 

Il s’agit d’une chanteuse de « la nouvelle scène française » : Claire Diterzi.

 

Artiste pétillante, découverte à l’occase d’un reportage sur Canal +.

 

Le sujet n’avait rien à voir avec la chanson, que dalle : 40 ans, le monde est à nous.

Un truc de ce genre.

Où des tas de quadras, bobos, imbus d’eux-mêmes et antipathiques à force de se la jouer « j’ai tout compris, mais comme les autres sont méchants, je rate tout et j’ai pas d’amis » nous ont saoulés de leurs conneries relativement bateau.

 

Puis d’un coup, v’là Claire qui débarque et qui balance :

« j’adore mes enfants, mais faut pas rêver. Quand ils sont nés, le cauchemar : ça braille, ça pue, ça colle, t’as plus une minute à toi et t’as qu’une envie : t’en débarrasser chez les premiers beaux-parents venus. »

 

Elle causait de façon naturelle et sympa, en femme qui a vécu et possède un sacré recul sur la vie. Pis, faut quand même avoir des couilles, pour balancer ce genre de truc à la téloche !

 

Et au milieu du reportage, bing !

Extrait de son dernier concert.

Et là, paf : une baffe dans la gueule.

 

Pour vous situer le truc, c’est « un genre de mélange » entre : Camille, Axelle Renoir et Manon Laframboise pour la voix et les textes.

 

Pour la musique, une sorte de Yann Tiersen au féminin.

 

Son dernier album : « TABLEAU DE CHASSE ».

 

J’ai aussitôt foncé dans la première FNAC pour me l’offrir.

Cerise sur le gâteau : DVD inclus de son concert aux « Bouffes du Nord ».

Tout ça pour 19 euros.

Flash particulier pour le titre éponyme, particulièrement chiadé.

 

Dans la foulée, j’ai aussi chopé son premier album de 2006 : « BOUCLE ».

 

Et bien c’est pareil : aussi bon, original, super léché, bossé à mort, plein de talent et scotchant.

 

Alors n’hésitez pas : c’est une découverte aussi surprenante qu’attachante.

 

Bises à tous.

 

Pascal

Nouveau fan de Claire

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19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 18:20

90--matador--19-03-08-copie-1.jpg


Hello les amis,
 
Un de mes potes, auteur, a publié un roman super cool dont je souhaitais vous parler.
J’ai rencontré Frédéric Bertin-Denis au dernier salon du Polar de Montigny, en décembre dernier. C’est un mec super sympa qui a une plume super agréable.
Son premier roman policier se déroule en Espagne, dans le milieu de la tauromachie.
Il fallait oser, il l’a fait et a eu vachement raison !
Le titre : MATADOR.
 
Mon modeste avis :
On suit avec bonheur à travers les différentes régions de la « péninsule Ibérique » comme disent les journaleux, l’inspecteur « El Gordo ». Littéralement : « le Gros » !
Il est sur les traces d’un serial-killer qui tue ses victimes selon les rites de la corrida. Un ton enjoué, un style dynamique et une foule de petits pamphlets réjouissants enrichissent ce récit mené tambour battant. Frédéric ne dénonce rien, il constate avec justesse les travers de notre société moderne. La téléréalité, les portables, les journalistes en quête d’audimat, les abus de pouvoir, etc.
En clair, tout ce qui pollue notre quotidien, passe à la moulinette et on s’en régale avec délectation. On partage le voyage, on partage les spécialités culinaires, culturelles et en résumé, on s’offre des vacances avant l’heure !
Pour ma part, je l’ai dévoré en un temps record. J’avais l’impression, de Cordoue à Barcelone et de Bilbao à Madrid, de redécouvrir la chaleureuse Espagne de mes vacances d’enfance.
Une galerie de personnages savoureux et un suspense de bon aloi, voilà ce que j’ai ressenti en lisant l’œuvre de l’ami Fred !
N’hésitez pas, c’est un rayon de soleil !
 
Mais laissez-moi d’abord vous présenter le jovial Fred :
Frédéric Bertin-Denis est né en 1966 dans le Haut-Doubs. Après des études de linguistique, il enseigne le français en Corée du Sud, puis revient en France pour travailler dans un lycée professionnel de la banlieue de Montbéliard. De nombreux voyages à travers le monde lui ont donné la curiosité des êtres humains, de leur singularité, mais aussi de leur universalité.
 
Cela fait une dizaine d'années qu'il partage son temps entre la France et l'Espagne. Il s'intéresse à l'Histoire et aux traditions de ce pays en pleine mutation depuis la mort de Franco. Les formidables changements qui y sont intervenus depuis une trentaine d'années sont pour lui une source inépuisable d'inspiration tant ils sont un révélateur des travers d'une société humaine, en particulier, des difficultés des différents acteurs de cette société à admettre et à assumer les erreurs du passé. Chercher les causes de ces difficultés est une motivation de l'auteur pour fouiller l'histoire du peuple espagnol afin de comprendre les processus complexes qui amènent des êtres humains à défendre les idées et les actes des pires dictateurs.
 
Le livre :
Ce roman policier se déroule dans l'Espagne contemporaine dans le milieu de la corrida.
Il relate l'affrontement d'un tueur en série dédiant ses crimes à Dieu et d'un flic anticonformiste en quête de bonheur. À travers cette opposition apparaît une vision de la société espagnole actuelle : marquée par l'omniprésence du monde du spectacle, ne souffre-t-elle pas de ses ambiguïtés vis-à-vis de son passé franquiste comme vis-à-vis de la religion ?
Dans le roman, ces questions sont traitées à l'échelle individuelle, dans leurs dimensions humaines. Comment assumer une célébrité ? Comment affronter son passé ? Qu'est ce que le bonheur ? Où se trouvent les solutions ? Résident-elles dans l'amour, dans l'amitié, dans la compassion, dans la vengeance ? C'est à ces interrogations que s'intéresse le récit.
En ce qui concerne l'architecture et l'intrigue du roman, elles suivent scrupuleusement le déroulement d'une corrida. Quant à l'écriture, elle mélange à loisir, récit, journal intime et articles de journaux : l'intrigue est ainsi abordée selon différents points de vue.
 
Le résumé :
En ce 1er Mai, l'inspecteur Manuel El Gordo ne décolère pas d'avoir manqué la corrida du siècle. Pourtant, avec le recul, il aurait préféré qu'elle n'ai jamais eu lieu…
De Cordoue à Madrid en passant par Barcelone, San Sebastian et Bilbao, il va poursuivre un tueur en série très inspiré par les rites tauromachiques.
C'est dans l'univers codifié de l'art taurin contemporain que le flic anticonformiste va devoir affronter un monstre en quête d'absolu…
 
Matador est publié aux éditions Bénévent.
 
Si ça vous tente que vous souhaitez le commander, cliquez sur le lien ci-dessous :
 
Biz à tous
 
Pascal
Fan d’ El Gordo
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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 06:56

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Bonjour les amis,
 
En attendant le prochain rendez-vous chez l’éditeur (jeudi 6) pour finaliser les premières corrections de la suite d’« Argenteuil, c’était un accident… », je souhaitais enrichir la nouvelle rubrique du blog : « Ciné / Télé /Musique et bouquins ».
Donc, c’est parti :
 
Aujourd’hui, j’ai eu un coup de cœur pour un film à côté duquel j’étais complètement passé lors de sa sortie en 2006 :
 
« Le Parfum »
 
Il est sous-titré : Histoire d’un meurtrier.
 
A l’époque où j’écrivais dans la presse ciné, j’avais été très étonné par les méthodes de travail de mes collègues « critiques ».
 
Leur premier réflexe en sortant d’une salle de projection était de comparer le film vu avec d’autres. L’analogie était systématiquement de mise sous la forme :
« C’est le mi-chemin entre XXXX et XXXX ».
Des fois, c’était n’importe quoi.
Du genre : « Tiens le dernier Lynch, c’est le mi-chemin entre Alien la résurrection et Taxi 2. »
Ou le dernier « De Palma, c’est le mi-chemin entre « A nous les petites Anglaises et Freddy 3 ».
 
Non, je déconne !
Ce n’était pas si grave que ça !
Mais presque ! hi hi ! J
 
Je me suis plié à l’exercice et c’est vrai que ça permet de situer « un peu » le long métrage.
Bien que par principe, je lutte férocement contre les raisonnements par analogie qui faussent les jugements et gênent l’objectivité.
 
Mais bon, allons-y :
Alors pour « le Parfum », je dirais que c’est le mi-chemin entre « Le pacte des loups », « From Hell » et « Justinien Trouvé, le Bâtard de Dieu ».
 
Non mieux : C’est le Pacte des loups, projeté dans une boutique Séphora ! J
Vous voyez l’idée !
Quoi, c’est audacieux ?
Bon alors disons : « From Hell dans un champ de lavande ! »
 
Mais même avec ça, c’est incomplet.
 
Pour reprendre l’expression la plus usitée lors de sa sortie : c’est un film « enivrant ».
Véritable voyage initiatique au pays des senteurs, d’une beauté incroyable.
 
En résumé, c’est l’histoire de Jean-Baptiste Grenouille.
 
Ça se passe dans la France du 18ème siècle, où, sous un étal de poissons (si, si !) naquit un garçon misérable mais détenteur d'un don exceptionnel : un odorat remarquablement développé.
Son existence va être consacrée à la découverte de la parfumerie et de ses mystères captivants. Son don le pousse à rechercher l'odeur absolue.
Cette quête impérieuse le conduit vers les jeunes filles dont le parfum naturel l'affole et le mène aux crimes tant il désire captiver cet arôme...
 
Voilà, le décor est planté.
Mais ce qui est fascinant, c’est de découvrir un film d’une telle qualité, avec une distribution de rêve (Dustin Hoffman, Alan Rickman et l’épatant Ben Wishaw), sur une thématique rarement évoquée : l’odorat.
 
C’est l’un des cinq sens auquel on n’accorde souvent qu’une importance très relative.
Et pourtant, il est vital.
Qui n’a jamais été ému de retrouver l’odeur de la maison de son enfance, d’un vieux livre oublié où d’une fleur de montagne ?
 
Les senteurs sont partout.
Evidemment dans nos villes polluées, ce n’est pas l’idéal. Mais dès qu’on approche de la campagne ou d’un bord de mer, on a le sentiment que notre nez se « réveille ! ».
Donc, la difficulté consistait à transposer tout ça à l’écran.
Et bien le pari est réussi.
Soutenu par une musique et une photo de rêve, la magie opère.
On reste scotché pendant presque deux-heures trente !
 
Le roman éponyme de Patrick Süskind avait d’ailleurs été un best-seller.
 
Alors pour les retardataires comme moi, l’édition DVD est superbe.
Ce qui est étonnant, c’est qu’à sa sortie, il a été boudé par les critiques et le public, alors que franchement, c’est un bijou.
 
Vous pouvez donc foncer les yeux fermés et le nez en avant : bonne soirée garantie !  
 
Biz à tous
 
 
Pascal
Ci-nez-phile
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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 06:41

 

Bonjour les amis,

 

L’actualité littéraire étant au point mort jusqu’à fin août, voici une nouvelle rubrique pour se distraire :

 

Je vais l’appeler : Ciné / Télé / Musique / Bouquins.

 

Si, regardez le pavé des catégories : c’est le nouveau dossier en bas ! J

 

L’idée est de discuter avec vous sur des thèmes divers et variés.

Les trucs qu’on aime ou qu’on n’aime pas.

 

Un film, un album, un livre / une émission cool ou au contraire, un coup de gueule sur un truc gonflant.

 

J’ouvre le bal avec le DVD de la semaine.

Il est sorti à la vente mardi et il est vraiment bien : Rocky Balboa.

 

Pour ma part, j’ai découvert la saga sur le tard. C’était au moment de la sortie de Rocky 3. Impressionné par la bande annonce, je voulais absolument le voir. C’était au début des années 80, j’étais au collège (ce qui me rajeunit vachement ! J ).

 

Je l’ai donc vu en salle et ça a été une grande claque.

Dans les jours suivants, j’ai loué au vidéoclub les épisodes 1 et 2.

Re-claque !

 

Bon, bien sûr, j’ai immédiatement collé un poster dans ma chambre, hi hi !

Mais ça ne s’arrête pas là.

Je trouve que les valeurs véhiculées dans les trois premiers sont formidables :

Courage, simplicité, sincérité…

Les personnages sont super attachants et on ressort toujours « gonflé à bloc » après visionnage.

J’ai trouvé le 4ème opus excessif, mais les discussions entre Apollo et Rocky sur le sens de la gloire et de la vie, sont intéressantes.

Le cinquième volet était, de l’aveu de Stallone lui-même, une cata…

 

Je trouve assez juste ce qu’il a dit à l’occasion de la sortie du 6ème volet :

« Rocky méritait une belle sortie ».

Et c’est vrai !

 

Ce dernier opus remplit parfaitement son rôle, en ce sens.

Même si, dès le départ on est frappés (choqué pour ma part !) par la disparition d’Adrian.

C’en est presque douloureux !

Quand on suit l’histoire depuis des décennies, ça fait mal au cœur, non ?

 

Ce qui m’a le plus impressionné, je crois, c’est qu’à la base, c’est Stallone lui-même qui a écrit Rocky. J’ai acheté le livre et l’ai lu. Et bien, c’est vraiment cool !

Il errait à travers les USA, seul dans sa bagnole avec son chien (le Butkus du film, est son vrai chien), et il a rédigé l’histoire de ce boxeur avec un stylo et un bloc de papier, dans une chambre d’hôtel.

 

Il est parti d’une anecdote toute simple qui est réelle :

Un jour, un boxeur inconnu a eu l’occasion d’affronter le grand « Cassius Clay », connu maintenant sous le nom de Muhammad Ali.

Surprise : à la deuxième reprise, ce boxeur envoie le champion au tapis.

La salle, les commentateurs et toute l’Amérique retiennent leur souffle.

C’est un miracle !

Et puis, le match redémarre et le champion en titre reprend ses esprits et gagne.

L’inconnu est retombé dans l’anonymat…

 

Mais ce qu’il faut retenir de ça, c’est que pendant quelques minutes, tout était possible.

Le miracle aurait pu avoir lieu.

Contre toute attente et malgré les a priori, les doutes et les réticences des uns et des autres.

Et bien, c’est ça l’esprit Rocky : Y croire.

Et comme il le dit souvent : « ça passe ou ça casse ! ».

L’important pour lui, c’est de rester debout et de tenir la distance ! ».

 

Ben moi, je suis vachement pour.

D’ailleurs, au-delà d’un Oscar largement mérité pour le premier épisode (1976), il a influencé toutes les générations depuis. Il a inspiré des légions de boxeurs et des tas de gens à reprendre leur vie en main.

 

A ce sujet, en poche, il y a un petit bouquin très cool que je vous conseille :

C’est chez Folio, l’ouvrage ne fait qu’une soixantaine de pages :

Emmanuèle Bernheim : « Stallone ».

C’est l’histoire d’une femme qui va au ciné voir Rocky 3. Elle ressort bouleversée et décide de se reprendre en main. Grâce au film, sa vie va changer…

Je vous le recommande : c’est très sympa.

 

Voilà, donc si vous ne l’avez pas encore vu, n’hésitez pas à vous ruer sur « Rocky Balboa ».

Il y a tellement plus que de la boxe à partager avec ce mythe !

 

Qu’en pensez-vous ?

 

Biz à tous

 

Pascal

L’œil du tigre. 

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