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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 06:56

56---le-parfum---04-09-07.jpg


Bonjour les amis,
 
En attendant le prochain rendez-vous chez l’éditeur (jeudi 6) pour finaliser les premières corrections de la suite d’« Argenteuil, c’était un accident… », je souhaitais enrichir la nouvelle rubrique du blog : « Ciné / Télé /Musique et bouquins ».
Donc, c’est parti :
 
Aujourd’hui, j’ai eu un coup de cœur pour un film à côté duquel j’étais complètement passé lors de sa sortie en 2006 :
 
« Le Parfum »
 
Il est sous-titré : Histoire d’un meurtrier.
 
A l’époque où j’écrivais dans la presse ciné, j’avais été très étonné par les méthodes de travail de mes collègues « critiques ».
 
Leur premier réflexe en sortant d’une salle de projection était de comparer le film vu avec d’autres. L’analogie était systématiquement de mise sous la forme :
« C’est le mi-chemin entre XXXX et XXXX ».
Des fois, c’était n’importe quoi.
Du genre : « Tiens le dernier Lynch, c’est le mi-chemin entre Alien la résurrection et Taxi 2. »
Ou le dernier « De Palma, c’est le mi-chemin entre « A nous les petites Anglaises et Freddy 3 ».
 
Non, je déconne !
Ce n’était pas si grave que ça !
Mais presque ! hi hi ! J
 
Je me suis plié à l’exercice et c’est vrai que ça permet de situer « un peu » le long métrage.
Bien que par principe, je lutte férocement contre les raisonnements par analogie qui faussent les jugements et gênent l’objectivité.
 
Mais bon, allons-y :
Alors pour « le Parfum », je dirais que c’est le mi-chemin entre « Le pacte des loups », « From Hell » et « Justinien Trouvé, le Bâtard de Dieu ».
 
Non mieux : C’est le Pacte des loups, projeté dans une boutique Séphora ! J
Vous voyez l’idée !
Quoi, c’est audacieux ?
Bon alors disons : « From Hell dans un champ de lavande ! »
 
Mais même avec ça, c’est incomplet.
 
Pour reprendre l’expression la plus usitée lors de sa sortie : c’est un film « enivrant ».
Véritable voyage initiatique au pays des senteurs, d’une beauté incroyable.
 
En résumé, c’est l’histoire de Jean-Baptiste Grenouille.
 
Ça se passe dans la France du 18ème siècle, où, sous un étal de poissons (si, si !) naquit un garçon misérable mais détenteur d'un don exceptionnel : un odorat remarquablement développé.
Son existence va être consacrée à la découverte de la parfumerie et de ses mystères captivants. Son don le pousse à rechercher l'odeur absolue.
Cette quête impérieuse le conduit vers les jeunes filles dont le parfum naturel l'affole et le mène aux crimes tant il désire captiver cet arôme...
 
Voilà, le décor est planté.
Mais ce qui est fascinant, c’est de découvrir un film d’une telle qualité, avec une distribution de rêve (Dustin Hoffman, Alan Rickman et l’épatant Ben Wishaw), sur une thématique rarement évoquée : l’odorat.
 
C’est l’un des cinq sens auquel on n’accorde souvent qu’une importance très relative.
Et pourtant, il est vital.
Qui n’a jamais été ému de retrouver l’odeur de la maison de son enfance, d’un vieux livre oublié où d’une fleur de montagne ?
 
Les senteurs sont partout.
Evidemment dans nos villes polluées, ce n’est pas l’idéal. Mais dès qu’on approche de la campagne ou d’un bord de mer, on a le sentiment que notre nez se « réveille ! ».
Donc, la difficulté consistait à transposer tout ça à l’écran.
Et bien le pari est réussi.
Soutenu par une musique et une photo de rêve, la magie opère.
On reste scotché pendant presque deux-heures trente !
 
Le roman éponyme de Patrick Süskind avait d’ailleurs été un best-seller.
 
Alors pour les retardataires comme moi, l’édition DVD est superbe.
Ce qui est étonnant, c’est qu’à sa sortie, il a été boudé par les critiques et le public, alors que franchement, c’est un bijou.
 
Vous pouvez donc foncer les yeux fermés et le nez en avant : bonne soirée garantie !  
 
Biz à tous
 
 
Pascal
Ci-nez-phile
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