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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 07:00

 

Bonjour les amis,

 

 

Après l’historique, et au cours des séances de dédicaces, vous avez été nombreux à me demander comment était née l’histoire de « Argenteuil, c’était un accident… ».

 

Et bien considérez que les deux premières pages du roman sont véridiques !

 

J’avais dix-sept ans et j’étais en terminale.

C’était un jeudi soir après le « couvre-feu parental ».

Pour être précis, le jeudi 1er mai 1986 à 23h30.

 

Je possède toujours les quatre cahiers d’écolier qui ont été le manuscrit original, ce qui me permet d’être aussi précis.

 

Donc, nous étions au soir d’un jour férié et il y avait école le vendredi 2 mai. (pas cool !!!)

 

Comme dans le roman, je possédais une petite collection de briquets « Zippo ».

A l’image de Christian, je les rechargeais et les astiquais régulièrement.

 

J’écoutais de la musique, via un gros casque et (à l’époque), un radiocassette stéréo.

C’était ma grosse période musicale : Jean-Michel Jarre, Vangelis, Dire-straits, Pink Floyd, Gérard Manset, Gainsbourg et surtout Marillion.

 

Pendant l’opération de recharge des briquets, j’ai renversé la bouteille d’essence sans m’en rendre compte.

Je ne disposais que d’une lampe de poche pour faire tout ça.

 

Je décidais de fumer une dernière clope avant d’aller me coucher.

Lampe éteinte, j’allume mon briquet et le plateau du bureau se met à briller de manière inhabituelle…

 

J’approche la flamme et découvre une grande flaque d’essence.

Coup de chance, le briquet n’était pas assez proche pour mettre le feu.

 

Il n’empêche que j’ai eu une sacrée trouille et un drôle de coup au cœur.

Immédiatement après avoir épongé les dégâts,  je me suis dit :

«  Oh la la ! imagine que ça ait pris feu ! »

 

J’ai extrapolé immédiatement un scénario catastrophe, avec ma chambre en flammes, l’obligation de réveiller les parents, et tout le « tintoin » qui allait s’ensuivre !

 

Et là, éclair, flash, mettez le mot que vous voulez, je me suis dit :

-         Ce serait super comme point de départ d’un roman…

 

Aussitôt dit, aussitôt fait…

 

J’empoigne un petit cahier de 96 pages à couverture rouge. Marque Carrefour, mon stylo plume, mon « effaceur » et je m’y colle.

 

Curieusement, ça vient tout de suite et je passe une bonne partie de la nuit à écrire.

Comme ça, à main levée…

 

D’ailleurs, la première mouture n’a connu aucun brouillon.

Je l’ai bouclée sept semaines plus tard, le jour de l’épreuve du Bac de maths…

 

Je m’en rappelle d’autant mieux que c’était ce jeudi de juin de la mort du très regretté Coluche.

 

Rapidement, le livre a basculé dans le genre « policier ».

Ce n’était pas prémédité du tout…

 

On peut dire que je suis tombé dans le polar par hasard.

Evidemment, j’en lisais beaucoup, mais je n’en avais jamais écrit avant.

 

Cependant, je me suis rendu compte que ce genre présentait de nombreux avantages, même s’il y a des contreparties.

Cela fera l’objet d’un prochain article.

Patience J !!!!

 

Le moteur, pour avancer tout au long,  a été de dire :

« Et maintenant, que pourrait-il arriver de pire ? ».

Evidemment, au fur et à mesure des 8 versions, cette notion s’est assagie.

Mais il y a des chapitres entiers que j’ai fait sauter et qui existent toujours…

 

Ainsi que trois fins alternatives…

 

En deux mois j’avais écrit 137 pages.

J’ai ensuite voulu le taper à la machine et j’ai utilisé un tiers de mon salaire de job d’été à l’acquisition d’une machine à écrire « moderne » (pour l’époque).

 

Six mois plus tard, je partais à l’armée, et tout est resté en plan jusqu’en 1992.

A travers l’article précédent, vous connaissez la suite… J

 

Nombre d’entre vous me demandent si les personnages existent ou si c’est pure invention.

 

Et bien les deux, mon capitaine !

 

Je vous raconterai tout ça dans le prochain article…

 

Biz à tous

 

 

Pascal

L’empire d’essence…

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