Hello les amis,
Les années se suivent… et se ressemblent.
Comme l’année dernière, l’été s’annonce studieux pour votre humble serviteur.
Tandis que mon quatrième roman affiche gaillardement 203 pages A4 au compteur, j’ai attaqué les relectures et
corrections.
Eh bien croyez-moi, c’est pas de la tarte, hi hi !
Je me sens comme dans la peau d’un gamin à qui on a demandé de ranger sa chambre, alors qu’il a envie d’aller
jouer dehors.
La chambre en désordre, c’est le livre.
Eh oui, j’en discutais avec un ami hier :
Un roman, c’est comme une boîte de Lego.
Au début, on balance toutes les pièces parterre.
On construit plein de trucs avec et on se marre bien.
Et quand le moment arrive, des mois plus tard, il faut ramasser toutes les pièces, les ranger dans les encoches de
plastique et surtout n’en oublier aucune sous le lit…
D’autant qu’au fil des mois, des morceaux de Lego, j’en ai balancé
dans tous les coins.
Il y en a qui ont roulé sous les meubles et dont j’avais oublié jusqu’à leur existence.
Hors, dès que les corrections démarrent, on en retrouve plein.
De toutes les formes et de toutes les couleurs, perdues dans des endroits improbables.
Y’en a partout, au secours !
J’en suis là !
Il me reste moins d’une dizaine chapitres pour tout boucler et ne rien laisser en route.
Là, où je pensais que tout était sagement rangé dans la boîte déjà pleine, il faut trouver de la place pour les
« miraculées ».
Challenge !
Et vous, pendant ce temps-là, peinards, vous bouclez vos valises sans vous douter de rien.
Prêts à rejoindre votre emplacement de camping ou votre studette de
15 mètres carré pour 8 personnes (dans l’annonce, en tout cas !) et à entamer des combats perdus d’avance contre :
- Les plages bondées où il y a tellement de serviettes étalées qu’on ne sait plus si dessous, c’est du sable ou des galets.
- Le
serveur grincheux de la pizzeria surpeuplée qui refuse obstinément de vous apporter du pain et l’huile pimentée.
- Les moustiques soigneusement vaccinés contre vos bombes de citronnelle périmée de l’année
dernière-parce-qu’il-en-restait-on-allait-pas-la-jeter-quand-même !
- La
vendeuse de la boutique de souvenirs qui vous jure solennellement que le service à thé que vous avez choisi est issu de l’artisanat local, fait main, tandis que vous venez de découvrir sous une
des tasses une minuscule étiquette « made in China ».
- Les méduses qui ont envahi le secteur et vous empêchent de vous baigner.
- La bande de jeunes qui a loué
juste à côté de vous et écoute du R&B et du rap à fond les gamelles, 24h/24.
- Les coups de soleil qui, dès le
troisième jour, vous contraignent à garder un pantalon et une chemise alors qu’il fait 40 degrés à l’ombre.
- Les grandes surfaces qui profitent de l’aubaine pour passer le kilo de tomate à 5 euros et le tube de dentifrice à 3.50 !
- Votre belle-mère qui a
brusquement décidé de vous rejoindre, « parce qu’elle passe dans le coin et que ça ne lui fait qu’un détour de 450 kms. »
- Le coupe-vent et le pull oubliés
à la maison, qu’il faut racheter sur place au prix d’un costume Boss.
- Le petit dernier qu’est
soudainement devenu allergique aux fruits de mer, alors qu’avant, non !
- Les terrasses de café où il faut faire quarante minutes de queue pour être placé près des poubelles
« qui ne sont pas ramassées en ce moment à cause de la grève » !
En bref, des vacances superbes quoi ! hi hi !
Finalement, je m’en sors bien mieux avec mes Lego !
Nan, je rigole !
C’est super les vacances !
Surtout en reportage, à la téloche !
Biz à tous.
Pascal
Maîtrise en Lego appliqués