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26 avril 2007 4 26 /04 /avril /2007 05:51

Bonjour les amis,

 

Hier, je « zapouillais » mollement.

 

Il faisait super chaud.

En plus comme j’suis sous les toits, je ne vous raconte pas le sauna !

J’étais donc étalé comme un phoque sur mon canapé avec le ventilateur à fond qui faisait voler le contenu du cendrier dans toute la pièce (le ventilateur, qui faisait voler, pas le canapé, pffff !).

 

J’étais là, peinard, l’œil glauque et les tempes dégoulinantes, en train de nager la brasse dans les miettes des chips de l’apéro.

Je tâchais de digérer avec plus ou moins de bonheur ma boîte de raviolis, dont les reliefs traînaillaient sur la table basse, et je décidais de me dégoupiller une douzième bière…

Soirée classique, donc !

 

Après avoir écouté avec amour nos chers politiciens pendant des heures, drapés dans le manteau (qui commence à fatiguer à force de maltraitance !) de « l’altruisme pour la France », j’avais un peu envie de me pendre…

Tour à tour, ils tentaient de nous démontrer avec toute la « bonne foi » du monde qu’ils étaient de « bonne foi » ! (terme devenu antonyme, pour le coup !).

 

Très rafraîchissant !

(En vieux français, selon le Robert, « rafraîchissant » signifie : qui combat l’échauffement et a des propriétés laxatives) (Véridique ! J)

 

Et soudain, vers 23h, en trifouillant le trou de ma chaussette sale, je vois qu’y a un film qui démarre sur Canal. Du coup je tends l’oreille et j’entends un truc pas mal… 

 

Parenthèse :

Hi hi ! Vous voyez, la vie des auteurs est très classe et romantique, non ?

Vous imaginiez quoi, le soir ?

 

-         Que j’étais en costard trois pièces, genre queue de pie, avec un haut de forme et des gants beurre frais ?

-         Que je passais mes soirées assis à mon écritoire, avec des lorgnons sur le pif et un plume d’oie, en train de noircir des parchemins ?

-         Tout en savourant une tasse de « Earl Grey » par petites touches, tel le Victor Hugo moyen ?

-         Et qu’à mes pieds, un gros chat persan ronronnait d’allégresse en écoutant crépiter le feu de cheminée ?

-         Tandis, que les discrets va-et-vient des domestiques faisaient craquer les parquets de chêne du manoir ?

-         Et qu’y avait une vieille horloge comtoise qui égrenait les minutes avec son lancinant tic-tac métallique ?

-         Et qu’au loin, dans la forêt, quelques loups hurlaient leur faim dans le soleil couchant, tandis que les derniers rayons rougeoyants filtraient à travers les branches des saules du parc ?

 

Nan, nan, je suis comme vous !

J’ai un appartement en ville, des voisins chiants, et tout et tout !

J’ai même pas de chat, j’ai juste un petit « Predator » en plastoc ! (réel , hi hi ! Je les collectionne, les Predator ! Pour les nouveaux : se reporter à la chronique ciné du même nom !)

 

Donc, le soir, comme vous, c’est, apéro, chips, apéro, raviolis, apéro, téloche en jogging informe et tricot de corps douteux et pis dodo quand y’a plus de bière !

Tout comme, vous, je vous dis… J

 

Non, en fait je rigole, j’aime pas la bière, ni les tricots de corps, ni les raviolis en boîte, ni les chips d’ailleurs !  Pis, je déteste les miettes sur le canapé, « passque » ça gratte !

 

Mais bon, faut bien romancer un peu, si on veut rendre la vie plus savoureuse !

 

Bref, c’était un film chiant sur le vilain monde du vilain travail !

(Mais ça, on le savait déjà ! hi hi !).

 

Et à un moment, j’entends une réplique « audacieuse ».

A tel point que je me suis drôlement « tâtouillé » avant de la mettre ici.

Je me suis dis, oh la la ! tout ça !

Tu vas choquer ton auditoire, blabli blabla !

 

Pis à la fin, j’ai dit : « Bof, y sont plus à ça près ! » hi hi !

 

Bon, je vous la livre, brut de fonderie :

 

Quand on a la tête dans le sable, on a le cul à l’air !

 

Certes, je vous le concède, c’est un peu…

...vachement vrai, quand même ! hi hi !

 

Symboliquement, je vous laisse faire l’inventaire du nombre de situations dans lesquelles, on a la tête dans le sable (boulot, pognon, tout ça…) et donc, dans la foulée… vous connaissez la suite !

 

Relativement philosophique, isn’t it ?

 

Des fois, on croit que des trucs sont grossiers, mais non !

 

Ce qui est intéressant, c’est le sens !

Les mots un peu crus ne font qu’amplifier la symbolique.

 

Frédéric Dard, mon « papa de lettres » le savait très bien et les « San-Antonio » contiennent plus de philosophie, tout en nous faisant marrer, que toute la Pléiade réunie… sans nous faire marrer !

 

Croyez pas ?

Nan ?

Ben essayez de lire un San-A, vous verrez !

 

Bon, ben si z’êtes pas convaincus, je retourne sur mon canapé !

Y reste des miettes de chips sous un coussin et j’ai les crocs, hi hi !

 

A demain, les amis pour de nouvelles aventures !

 

 

Pascal

Victor Hugo de banlieue, sponsorisé par Vico. J

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