Bonjour les amis,
Ma prochaine dédicace aura lieu ce samedi 13 mars à Sannois.
Je serai présent de 15h à 18h à la librairie : « Deux degrés Est ».
L’adresse c’est :
56 boulevard Charles de Gaulle
95 110 Sannois
Ce sera l’occasion, si vous le souhaitez, de vous procurer mon dernier polar publié :
« Danse avec les flics ».
Mes deux précédents bouquins y seront également disponibles.
De quoi compléter la première trilogie de la Saga Sainclair.
Voire même d’en acquérir une cinquantaine, pour offrir, revendre, troquer, caler des meubles, faire du feu, et soyons fous : de la lire !
Et avec un peu de bol, je vais y rencontrer des tas d’hurluberlus, qui permettront d’alimenter la rubrique « Anecdotes drôles ».
Justement, en parlant de lire, je sais que ça devient de plus en plus un débat de société.
D’ailleurs, une éminente analyste m’a récemment donné son point de vue éclairé sur le phénomène des gens qui lisent de moins en moins.
Je vous raconte notre rencontre riche en… tout :
Dans un centre commercial que je ne citerai pas, une charmante dame s’approche de ma table.
Elle est élégante et raffinée, puisqu’elle affiche une salopette à rayures jaunes hyper moulante, directement taillée dans un chapiteau de cirque et des cheveux courts qui mettent en valeur les très érotiques verrues qui constellent le pourtour de son nez à l’étanchéité relative.
La tenue est complétée par un chemisier vaporeux dans les tons bleu fluo sobre, malheureusement échancré, et qui est parfaitement raccord avec son visage délicieusement patiné au vin rouge.
Le tout enveloppé dans une doudoune rouge pouvant servir de housse de rangement à une montgolfière.
En clair, c’est un véritable arc-en-ciel !
Bref, elle s’approche de sa démarche féline de phacochère énervé et, de son battoir aux ongles rongés partiellement vernis de noir, empoigne un exemplaire de « Danse avec les flics ».
Elle fait semblant de lire le dos, tout en me lorgnant du coin de l’œil et finit par me grogner d’une haleine
aillée à décoller le papier peint :
- Cé koi comme genre’d’liv, vot’liv’ ? (traduction
approximative)
- Polar ! je réponds, en esquivant le
souffle du dragon.
- Ah ! ben j’aime pas ça !
- Ah bon ! mince ! tant pis alors ! gardais-je le sourire en évitant de respirer par le
nez.
- Vouais, j’aime pas quand y’a des morts, à cause que la violence... tout
ça…
- Certes, éberlué-je. Mais, c’est pour de faux !
m’adaptais-je illico.
- Nan, mais je de toute façon, j’ai pas le temps de lire, avec tout ce qu’y a à la télé !
Et paf ! elle re-balance le bouquin, comme s’il s’agissait d’un poisson pas frais.
Bing ! J’avais enfin l’explication : Y’a trop de trucs à la télé !
Ravi de cet exposé sociologique riche en fragrances sauvages, je la remerciai donc avec gratitude.
Bien sûr, pendant ce temps-là, sa charmante petite fille s’était glissée sous la table et vidait soigneusement mon sac à dos de son contenu.
Elle avait sorti ma trousse et décidé unilatéralement de la garder !
On ne l’avait pas vu faire, à cause du charmant fiston occupé à faire dégringoler les piles de romans comme des châteaux de cartes, de ses adorables petites mimines couvertes du jus de sa glace dégoulinante.
Vous voyez, c’est que du bonheur !
C’est aussi ça écrire : de passionnantes rencontres avec des gens merveilleux…
Allez, biz à tous et à samedi !
Pascal
Trousse récupérée in extremis.